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Rubriques de l'étude

Un article de la revue LIRE et DIRE est un parcours, de l'étude du texte à la prédication. Dans un premier temps (points 1-3), il sera porté attention au texte ("lire"); dans un second temps aux enjeux actuels du texte et à l’auditoire (points 4-6, "dire").

Sans confondre ces deux étapes, il est nécessaire, pour la pertinence de la démarche globale, de veiller à leur articulation. Les pistes pour "dire" découlent du "lire" (des points exégétiques, herméneutiques, théologiques), et il est bon de montrer cette articulation au lecteur. Si les différents points ont chacun leur importance, ils tendent tous vers le dernier, propositions pour la prédication. Il faut donc porter une attention particulière à celui-ci, en évitant ainsi de trop développer les autres points.

 

Première partie : LIRE !

 

1 Premières réactions au texte

L'auteur dépose ici les premières réactions déclenchées lorsque ce texte biblique est lu. Il rédige au maximum trois courtes phrases, qu’il reprendra si possible dans ses pistes de prédication. Ces réactions doivent aussi être stimulantes pour le lecteur.

Il s’agit de formuler les interrogations, les difficultés ou les interpellations qui ont pu intervenir au moment de la première ‘audition’.

Dans cette étape, c’est l’auditeur qui est au centre, avec ce qui l’accroche dans le texte. Cela peut être un questionnement, une révélation, un étonnement…

Quelques possibilités pour la récolte de ces réactions : elles sont collectives, venant soit des autres auteurs du numéro, soit de manière extérieure à ce groupe (par des paroissiens, des personnes hors de l’Église…), ce qui favorise la spontanéité.

Attention : cette première étape doit rester courte et stimulante ; il s’agit bien d’une réaction spontanée et non du résultat d'une élaboration.

Cette rubrique comporte idéalement 400-500 signes.

 

2 Lecture du texte 

Cette phase organise la visite détaillée de la péricope.

2.1 Indications pour la lecture

Le retour à la formulation originale du texte (hébreu ou grec) est un moyen de saisir ses singularités et la multiplicité de ses effets de sens. Il faut faciliter ce retour, mais un lexique serait à la fois trop long et insuffisant. On signalera les termes difficiles ou lourds de sens, l'utilisation récurrente d'un mot, l'ambivalence d'une expression, les difficultés de traduction. On exploitera si possible, dans le commentaire, les précisions fournies à ce niveau.

Les questions de critique textuelle ne seront abordées, très succinctement, qu'en cas d'incidence importante sur la compréhension du texte et de désaccord avec la TOB (traduction de référence). Si l’auteur décide de ne pas utiliser la TOB comme ouvrage de référence, il doit indiquer son choix dans l’article.

Attention : il ne s’agit pas ici de proposer une liste exhaustive des difficultés de traduction, ni de retraduire le texte ! Limitez-vous à quelques termes que vous exploiterez dans la suite de votre article.

N.B. : Vous trouverez ci-dessous un petit guide sur la manière d'écrire avec des caractères hébreux et grecs (police unicode).

Cette rubrique comporte idéalement 1800-2200 signes.

2.2 Le texte dans son contexte

Le contexte se comprend à la fois dans un sens socio-historique et dans un sens littéraire.

Cette partie veillera à mentionner le Sitz im Leben, le contexte socio-historique du texte et de son auteur ; on choisira les informations à fournir sur les destinataires et sur le contexte de réception en fonction de leur pertinence pour la suite de l’analyse.

Du point de vue littéraire : quelle place occupe la péricope dans la structure globale du livre ? L’auteur de l’article examinera aussi le contexte immédiat en amont et en aval de la péricope. Il met ainsi au jour l'articulation logique ou narrative qui relie la péricope à son environnement. La forme littéraire peut aussi être indiquée.

Au besoin, justifier ici le découpage de la péricope.

Cette rubrique comporte idéalement 1800-2200 signes.

2.3 Commentaire

Au début, préciser la structure du passage (les articulations du discours ou du récit). Le but de ce commentaire est d’accompagner la lecture pas à pas du texte.

Ainsi le texte est expliqué verset par verset, ou par unité textuelle, en s'arrêtant aux éléments significatifs en vue de la prédication, sans chercher l'exhaustivité.

Le commentaire est le lieu où développer les difficultés relevées dans les indications pour la lecture. Les pistes suivantes peuvent vous aider : dégager les plans où se déroule le texte, relever les mots-clés, les symboles, les métaphores ; signaler les textes parallèles ; suggérer des échos dans les Écritures ou dans des textes de la littérature antique ; recourir à tout autre élément qui peut éclairer la compréhension du texte.

Cette approche est linéaire, elle suit le texte de la péricope. Si l’auteur juge pertinent de structurer son analyse autrement, il en proposera le plan au référent.

La rubrique 3 fera la synthèse qui met en évidence les questions théologiques du texte.

Cette rubrique comporte idéalement 5500-6500 signes.

 

3 Enjeux théologiques

Faisant suite au commentaire, cette étape dégage une synthèse des enjeux théologiques du texte. On entend par « enjeux théologiques » l’explicitation de ce que le texte dit de la relation à Dieu, aux humains, au monde. On abordera ainsi les questions qui ont habité l’auteur. À ce stade de l'étude, les résultats de l'exégèse sont repris dans une perspective de clarification des affirmations théologiques de l’auteur. Il s'agit donc ici de dégager les idées théologiques du texte.

Les « enjeux » seront présentés un par un dans des paragraphes séparés. Il convient de donner un titre à chaque enjeu, de façon à bien les clarifier et à les distinguer les uns des autres.

Attention : à ce point du travail, il ne s’agit pas de rédiger des éléments de prédication. Ces enjeux théologiques serviront de base à l’étape suivante et les thèmes de prédication proposés en seront nourris.

Cette rubrique comporte idéalement 3000-3400 signes.

 

Deuxième partie : DIRE !

 

4 Entendre ce texte aujourd'hui

Il s’agit, dans ce paragraphe, d'actualiser le texte, c'est-à-dire de poser les bases du passage entre un texte ancien écrit pour d’autres destinataires que nous et une Parole proclamée aujourd’hui pour nous. Nous porterons ici un regard sur la société, sur la compréhension de soi, de l'Église, etc.

Nous répondrons aux questions suivantes : Comment ce texte peut-il être compris aujourd'hui ? En quoi devient-il Parole de Dieu pour moi et mes auditeurs ? Quels effets (préoccupations, résistances) provoque-t-il ? En quoi conforte-t-il, ou déstabilise-t-il, notre foi ? À quels enjeux de société ou d’Église fait-il écho ? Quelle ouverture offre-t-il ?

Cette rubrique vise une prédication. Elle cherche à mettre en évidence l’impact du texte sur l’auditoire, comment il entre en résonance avec la vie de l’auditeur.

À ce stade, il ne s’agit plus de dégager les enjeux théologiques du texte tels qu’ils pouvaient se présenter pour son auteur (ce travail aura été fait au point 3), mais de comprendre ce que le texte soulève comme enjeux théologiques dans le contexte de réception qui est le nôtre.

L’auditeur vient écouter une prédication pour plusieurs raisons : apprendre quelque chose, se faire du bien, recevoir une parole qui agit dans sa vie, avoir des directions pour sa vie, conjuguer sa foi avec la culture/les cultures (penser plus large que l’Europe francophone !) et la société environnantes.

Attention : ces éléments, clairs et concis, sont pensés en vue d’être utilisés dans les prédications, mais ils ne sont pas encore des pistes de prédication. Comme au point précédent, on aura en tête une démarche de théologie systématique : quelle vision de Dieu, de l'être humain, du monde, le texte permet-il de dégager ?

Cette rubrique comporte idéalement 2800-3200 signes.

 

5 Propositions pour la prédication 

Ces propositions ne sont pas des prédications rédigées ; elles suggèrent une structuration de la prédication à partir d’éléments mis en évidence dans les points 1,3 et 4. On ne négligera pas les réactions de la rubrique 1 : sont-elles intimées, confirmées ou déplacées ? Il convient ici d’élaborer trois pistes bien construites et différenciées, comportant chacune un titre.

En exergue de chacune des pistes, l’auteur de l’article expose en une phrase l’axe de sa proposition homilétique.

La proposition homilétique peut être illustrée par des formules frappantes, des suggestions d’images (en fournir la référence), des textes (bibliques ou non), des éléments visuels, des gestes significatifs. Elle peut également s’enrichir de suggestions liturgiques, viser un auditoire précis, une circonstance particulière. Si l’on veut se servir d’une image, d’un tableau, etc., on veillera à ce que le support soit facilement accessible au prédicateur qui voudrait l’utiliser.

Chaque piste de prédication occupe, en moyenne, entre 1100 et 1300 signes.

L’ensemble de la rubrique ne dépassera pas 5000 signes.

L’article comporte un nombre total de signes entre 22000 et 24000.

 

6 Bibliographie sélective

Donner les références des principaux ouvrages utilisés. Proposer des ouvrages qui sont facilement accessibles, éventuellement via internet

3 à 6 références, dont certains en français aisé

Indiquez de préférence des titres en français.

ne pas utiliser les abréviations pour les titres des revues.

Pour les consignes de présentation, voir la fiche technique "Présentation du manuscrit"

 

 

Documents :